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La boîte à voyages d'Aurore
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31 mai 2010

Compte-rendu de mon voyage en Ouzbékistan

Voilà 10 jours que je suis rentrée en France…
ma tête, comme après chaque voyage, est toujours là-bas… ce petit pays d’Asie centrale, l’Ouzbékistan, m’a fait rêver avant d’y aller, j’y ai passé 23 jours, et malgré mon retour, j’y pense toujours. Je n’envisage pas, pour l’instant, d’y retourner. Mais mon voyage s’est merveilleusement bien passé, c’est un pays que j’ai beaucoup apprécié, et je voudrais maintenant vous faire part de mes impressions, à froid. Mon compte-rendu reprend les lieux selon l’ordre dans lequel je m’y suis rendue, et non pas par préférence, mais vous sentirez vite quels endroits j’ai aimé ou pas.

D’Alexandre le Grand à l’ère Stalinienne, l’Ouzbékistan (et même l’Asie Centrale) a connu une Histoire très mouvementée : conquête arabe, invasions mongoles, ouverture des Routes de la Soie par Marco Polo, dynastie Timouride représentée par Tamerlan, entre autres. Puis suivit une période de colonisations par les Russes au milieu du XIXème siècle avant que l’Ouzbékistan soit rattaché à l’Union Soviétique de 1924 à 1991 –ce qui vous aidera à comprendre pourquoi j’y fais souvent allusion-, puis devint indépendant. Islam Karimov, l'actuel président, est réélu depuis 1991...
Pour situer très rapidement l’Ouzbékistan au niveau économique et culturel, il s’agit du plus riche Etat d’Asie Centrale en ressources naturelles (avec le Kazakhstan) et le plus peuplé.
Le coton est le principal produit économique du pays, mais son développement demande une utilisation excessive des ressources en eau qui n'a malheureusement pas été gérée de la meilleure façon -vous connaissez sans doute la crise écologique qui a touché la Mer d’Aral- ainsi qu’un usage abusif d’engrais. 3ème producteur mondial et 2ème exportateur de coton, l’Ouzbékistan est aussi un grand producteur de fruits, et est renommé pour le tissage de la soie (essentiellement à Margilon, dans la vallée de Ferghana).
Ce qui m’a le plus frappée, c’est le mélange des origines au niveau de la population : on croise autant de blonds aux yeux verts que de bruns au type asiatique.
Les Ouzbeks représentent la 1ère ethnie du pays, puis viennent les Tadjiks, les slaves (Russes et Ukrainiens descendant des colons du XIXème siècle, ou ayant émigré après la 2nde Guerre Mondiale –aujourd’hui, ils sont entre 2 identités : ils n’ont pas de famille en Russie mais ne parlent pratiquement pas ouzbek), les Kazakhs, les Karakalpaks, les Meskhs (Coréens, Tatars de Crimée et Ouighours, déportés en Asie Centrale dans les années 1940 par Staline).
On y parle bien sûr l'ouzbek, ainsi que le russe, le tadjik, le kazakh et le karakalpak entre autres. Mais on recense environ une centaine de langues parlées sur tout le territoire, dont le ouighour, coréen, kirghiz, biélorusse, turkmène.... qui dit mieux?
Côté religion, ils sont majoritairement musulmans (84%) et minoritairement chrétiens (9% - surtout des Russes orthodoxes). Sans compter les 14% d’athées !

Je n'ai pas visité d'autres pays de l'Asie Centrale et ne pourrai donc pas comparer, mais l'Ouzbékistan m'a frappée en tant que terre de contrastes et de diversité que j'ai vraiment appréciés -tant sur le plan humain, culturel et moral, qu'au niveau des paysages- et ce que je voudrais surtout souligner, c'est la gentillesse des ouzbeks, leur hospitalité et leur calme qui m'a marquée. Je m'y suis dès le début sentie très à l'aise, en confiance et pas le moindre sentiment d'insécurité, même en parcourant les petites ruelles de vieux quartiers, même en croisant les hommes devant les mosquées. Je n'ai jamais senti de regard trop appuyé ou provocateur de la part des hommes, et même lorsqu'ils venaient me parler alors que j'étais seule, leur comportement était ce qu'il y a de plus correct, je n'ai jamais senti d'invitation douteuse. Le dialogue avec les femmes est également très simple, pas de timidité et un humour bien extraverti! En ce qui concerne les policiers, on m'avait prévenue sur leurs mauvaises habitudes de corruption... notamment à Tashkent et dans les aéroports. Au début, dès que j'en voyais, j'appréhendais et espérais qu'ils ne viennent pas vers moi. Finalement, jamais aucun n'est venu m'aborder, ou alors simplement pour discuter un peu et me demander si j'allais bien, si j'aimais l'Ouzbékistan, etc. les questions de routine comme n'importe quel ouzbek! Je n'ai pas eu à verser le moindre backchich -que je n'aurai de toutes façons pas versé- et c'est tant mieux.
Le tourisme serait-il donc en train de se faire une jolie place en Ouzbékistan, au point que les policiers corrompus se seraient même calmés? -et puis il faut soigner les français, il s'agit de la 1ère nationalité européenne à visiter ce merveilleux pays.

TASHKENT, capitale et plus grande ville d’Asie Centrale

Après avoir lu des tas de trucs négatifs dessus et appris qu’elle avait été reconstruite en 1966 par les Soviétiques suite à un tremblement de terre, j’étais « terrifiée » à l’idée d’arriver dans cette ville que je m’attendais à trouver énorme, glauque, grise et triste avec des soi-disant barres en béton héritées du soviétisme. Cela faisait beaucoup, en effet. J’ai au contraire été surprise d’arriver dans une ville très verte et aérée, avec de nombreux parcs, des quartiers résidentiels paisibles avec de jolis jardins bordant les petites maisons traditionnelles, et des artères larges et agréables pour le piéton.
J’y ai passé 3 jours entiers. Au niveau des visites, il n’y a pas grand-chose mais tout le vieux quartier autour du bazar Chorsu est très vivant et authentique, et on y retrouve la même ambiance orientale que dans le reste du pays, on y trouve même de très vieilles mosquées en bois au détour d’une ruelle ! Enfin, vous me direz, ce n’est pas ça qui occupe pendant 3 jours, et il a fallu trouver des choses à faire en attendant le train pour rejoindre Khiva. Cependant, j’ai apprécié flâner dans les parcs, observer les mises en scène des mariés pour les photos, s’asseoir et boire un thé, discuter avec les étudiants en Français, se faire filmer pour les exposés de classes et discuter de l’histoire du pays –ou du moins ce qu’on en sait !
Bien que je n’y ai pas passé de mauvais moments et que je ne m’y sois pas ennuyée, je ne suis pas pressée d’y retourner car je crois avoir épuisé toutes mes idées de balades à travers la ville, et à moins de vouloir faire la prochaine fois une découverte thématique sur les bâtiments et l’architecture soviétiques, je ne saurais qu’y faire…
Je ne m'étalerai pas sur l'endroit où j'ai dormi... ni là où j'ai mangé...

KHIVA

Malgré l’appréhension de me retrouver dans une ville fortifiée artificielle (et pourtant vieille de 2500 ans), j’ai pu me rendre compte qu’il y avait une vie à l’intérieur des remparts de celle que l’on appelle la « ville-musée ». Explication : les remparts d’Ichan Qala (vieille ville) ont été restaurés en 1967 par les Soviétiques pour les élever au statut de musée à ciel ouvert, et la ville a été entièrement vidée de ses habitants pour entamer un gros programme de rénovation. Aujourd’hui, la ville est encore trop vide -sur les 40 000 habitants de Khiva, seuls 1500 ont repris leur maison à l’intérieur d’Ichan Qala !- mais en tombant là-bas un dimanche, nous avons eu droit aux groupes de touristes ouzbeks, c’était donc très authentique, vivant et bon enfant !
Les groupes, pour le peu qu’on croise, logent à l’extérieur d’Ichan Qala, on est donc tranquilles en fin de journée et le soir pour déambuler dans les petites ruelles, face aux mosquées et madrasa splendides : le lieu est très apaisant et les couleurs que prennent les monuments au coucher du soleil sont dorées et très belles.
Les distances étant petites, on fait des balades très sympas ; la rénovation des monuments a été faite de manière poussée, mais contrairement à d’autres sites, on trouve encore quelques madrasas sans échoppes pour touristes.
Il y a peu d’offres d’hébergement à l’intérieur de la ville ; nous logions au Meros B&B où nous avons été très satisfaits : rapport qualité/prix excellent, chambre très grande, avec salle de bains et WC (isolés de la douche, ce qui est rare !), et accès direct sur la terrasse, avec vue sur toute la ville. La famille était très gentille, avec la volonté de nous aider malgré la barrière de la langue. Ils nous ont aidé à réserver nos billets de train. Nous avons aussi réservé une excursion dans les forteresses du désert par leur biais et avons été très satisfaits de notre chauffeur –qui aimait beaucoup nous montrer les taxis locaux (ânes) et les collèges! Les forteresses m’ont laissée un bon souvenir, malgré la pluie et le vent –et quelques déchets laissés à l’abandon. Voir ces ruines posées au milieu du désert et en voir la grandeur malgré ce qu’il en reste –elles n’ont pas résisté aux attaques mongoles de Gengis khan et sont restées à l’abandon, sculptées par l’érosion- nous laisse imaginer la vie qui y régnait autrefois et qui devait être grandiose.
Nous n’avons pas mangé à l’intérieur des remparts, mais à l’extérieur –Dichan Qala- et avons trouvé des restos populaires très bons et pas chers qui nous ont fait découvrir nos premiers plats ouzbeks avec lesquels nous allions tomber amoureux par la suite.

SAMARQAND

Se rendre à Samarqand était mythique, puisque seul ce nom évoque toute la magie et la beauté de l’Orient, ainsi que la très grande Route de la Soie. Cette cité vieille de + de 2500 ans a toujours attiré plusieurs voyageurs et écrivains, et voilà que j’allais moi aussi m'y arrêter pendant quelques jours. Mais malgré la splendeur des monuments, Samarqand reste la déception de mon séjour en Ouzbékistan.
Les monuments sont effectivement grandioses –le Registan, la nécropole Shah-i-Zinda, la mosquée Bibi Khanum- mais la restauration a été faite de manière excessive; tellement excessive que les artères commerçantes alentour ainsi que les vieux quartiers ont été entièrement rasés. Un « mur de la honte » a été dressé (avec des portes métalliques qui se ferment !) entre le vieux quartier et le Gour Emir. Les rues commerçantes ont été remplacées par des avenues aseptisées avec des boutiques de luxe pour touristes. Il n’y a pratiquement plus que des bâtiments modernes, qui se ressemblent tous… on a juste l’impression de déambuler dans les rues de Disneyland. Tout cela manque de vie, l’âme de Samarqand s’est envolée !
Les monuments restent évidemment splendides, mais donnent l’impression d’être posés au milieu de nulle part, il n’y a plus aucune harmonie avec le paysage qui les entoure, et malheureusement, la plupart des monuments sont remplis d’échoppes pour touristes. Heureusement, l'escapade à la mosquée d'Abd-i-Daroun et au mausolée d'Ishrat Khana (enfin un monument non rénové qui a gardé tout son charme!) nous a permis de nous éloigner des circuits touristiques et de traverser à pied quelques vieux quartiers.
J’ai également trouvé qu’il y avait peu d’offres d’hébergement ; nous avons dormi au Dilshoda B&B… j’ai été très déçue.
Le rapport qualité/prix est épouvantable. Nous avons eu une toute petite réduction car nous y passions 4 nuits, mais la chambre est petite et la salle de bains aurait besoin d’un bon coup de rafraîchissement, elle est pratiquement inutilisable.
Il manque beaucoup de vie à Samarqand, et ne trouvons donc pas beaucoup de restos populaires. Il n’y a qu’en s’éloignant du « centre ville » et du Registan que l’on peut trouver de vraies tchaikanas, et manger avec les ouzbeks à un prix très correct.

SHAXRISABZ

La ville natale des ancêtres de Tamerlan… Timur ayant fait de Samarqand sa capitale, il avait fait construire ici son mausolée et comptait s'y faire enterrer, pour rendre hommage à sa famille... sa dépouille est finalement restée à Samarqand, dans le Gour Emir, et il y aurait 2 corps inconnus à sa place à Shaxrisabz...
Cette petite ville provinciale reste le must de mon séjour... Non pas pour Timur, mais j’y ai tout apprécié: la guesthouse où nous logions, les petites ruelles pleines de vie, les gens, les sourires naturels des enfants, la vallée de Langar et ses couleurs rouges, les paysages et les monts Hisār enneigés… bref, j’ai tout aimé !
Nous avons dormi au Shakrisabz Tours & Travels, petite guesthouse familiale où nous avons reçu le meilleur accueil de tout notre séjour, très chaleureux et sincère. Nous logions vraiment chez l’habitant, dans une vraie maison traditionnelle, avec cours ombragées et tapchans. Nous nous sommes sentis comme chez nous, et choyés par Zora, le père de famille et proprio (+ de 80 ans), ainsi que par Lutfullohon le fils. On laisse le temps défiler et ne souhaitons alors ne penser à rien d’autre qu’absorber un maximum de sourires, d’échanges et de gentillesse.
La ville est restée naturelle, vraie, le cadre est magnifique et les monuments n’ont pas été transformés en vitrines mais laissés un peu tels quels, au milieu des herbes folles et des carreaux de faïence tombés des dômes après un coup de vent, ce qui donne un peu plus de charme. Même s’il n’y a pas grand-chose à visiter, nous n’avons pas du tout eu envie de quitter cet endroit, nous ne nous sommes pas lassés de déambuler à travers les petites ruelles et rencontrer la bonne humeur des enfants.
Et la Vallée de Langar? tout simplement belle. Même avec la pluie et la boue. Alors dès qu'un rayon de soleil perce, les nuages laissent place à un magnifique ciel bleu, et apparaît alors un panaroma superbe à travers les couleurs rouges de la roche: on n'a plus qu'à surveiller les aigles qui tournoient au-dessus de nos têtes, et capter les sourires des écolières en habit traditionnel fleuri...!
Pourquoi donc vouloir quitter nos 2000m d'altitude pour redescendre vers les villes et retrouver les groupes de touristes?

BUKHARA

Située au cœur du désert rouge du Kyzyl Kum et autrefois surnommée la « Perle de l’Islam », Bukhara a été notre dernière étape de la Route de la Soie qu’il me tardait de découvrir.
Tout comme Khiva, j’ai apprécié Bukhara pour les petites distances qui nous permettent de nous balader facilement à travers la ville sans faire des kilomètres et sans repasser toujours par le même endroit, les itinéraires s’improvisent facilement.
Bien que ce soit une ville très touristique –heureusement avec une grande majorité de touristes ouzbeks !- j’y ai apprécié la simplicité des gens et nous trouvons plein de restos populaires et de lieux vivants tout en restant proches du « centre » touristique qui s’articule autour du bassin Liab-i-Khaouz, paisible et rafraîchissant, de jour comme de nuit.
La rénovation des monuments a été faite de manière raisonnable, mais j’en regrette l’occupation excessive par les échoppes à touristes. Le lieu est simplement gâché, il en est de même pour les anciens passages couverts commerçants. Par contre, nous ne sommes pas alpagués (à notre physique nous ne représentons sûrement pas les bons porte-monnaie) et nous nous sentons donc tranquilles pour déambuler dans les rues.
A part la mosquée Kalon et la façade de la madrasa Mir-i-Arab (seule madrasa encore en activité, -et même très réputée dans les milieux de l’enseignement coranique- l’entrée nous est donc interdite), je n’ai pas été frappée par la splendeur des monuments. Mais en fin de journée, ils prennent une teinte dorée tout simplement magnifique et magique, faisant ressortir la beauté des dômes bleus, ainsi que le détail des faïences sur les façades.
J’ai beaucoup aimé l’échappée à la nécropole Chokr Bakr, à quelques kilomètres de Bukhara, qui abrite les tombeaux de 2 des descendants de Mahomet. Déambuler entre les tombes et mausolées en ruines, en compagnie de quelques paons aux couleurs assorties aux dômes de la mosquée dans cet impressionnant ensemble architectural a un charme fou.
Bukhara est le seul endroit où j’ai trouvé que le choix d’hébergement ne manquait pas. Nous avons passé notre 1ère nuit à l’hôtel Amelia, où nous avons atterri suite à un malentendu sur le prix (j’ai compris un prix par chambre alors que c’était par personne…!). Le lendemain, nous avons déménagé au Sukhrob Barzu B&B, à quelques ruelles de là, et c’est finalement l’endroit où nous avons le plus aimé séjourner après Shaxrisabz. Malgré le caractère kitsch des tapisseries –mais au moins c’était original !- la chambre était très grande, et oh ! Chose rare, très propre ! Mais très bleue…La salle de bains était spacieuse, et séparée de la chambre par un vestibule.
Nous avons souvent mangé au café Minzifa, la cuisine était un peu grasse, mais les petits jeunes très sympas, souriants, et enfin un menu écrit en Anglais! et varié en plus... ce qui nous a permis -un peu tard car à la fin de notre séjour en Ouzbékistan pratiquement- de goûter à d'autres plats que le plov et les chachliks qui au bout d'un moment, comment dire... nous écoeurent -et nous lassent- tout simplement!

VALLEE DE FERGHANA

Je savais, en m’y rendant, que la vallée de Ferghana n’était d’abord en rien une vallée -mais une vaste plaine-, et ensuite qu’elle était la région la plus peuplée et la plus riche de toute l’Asie Centrale. Je m’attendais quand même, malgré ces atouts économiques et industriels qui n’en font pas une destination très touristique, à y trouver justement plus d’authenticité. Coincée entre les contreforts de la chaîne du Tian Shan et la chaîne de l’Altaï Pamir, je ne sais pas pourquoi mais je m’attendais à trouver des villes plus petites, des villages de « montagne » accessibles facilement. J’ai en fait été déçue. Pas déçue par l'accueil que j'y ai reçu, mais par les visites et surtout par les villes qui restent trop "grandes" à mon goût. Pourtant, la ville de Ferghana -3ème ville du pays tout de même!- reste bien agréable et très verte. Mais elle n'est pas ce que je recherchais. Elle est ultra-moderne en +. Les décolletés et mini-jupes se baladent à tout va dans les rues et se pressent dans les cyber-cafés. Et niveau restauration, on ne trouve pas grand-chose à part des "bars-restos" avec musique russe à fond, ou des döner avec clips de musique turque............
Finalement, là où je me suis le plus amusée et régalée, c'était au Kuntepa bazar, près de Margilon... j'ai aussi apprécié la visite de la fabrique de soie...
Concernant l'hébergement, il est quasi inexistant, quelques B&B se livrent une rude concurrence, sans parler des merveilleux hôtels de style soviet -ceux dans lesquels nous n'avons aucune envie de rester à peine la porte poussée...
J'ai logé chez Sonya, à Ferghana. La visite du Petit Futé remontait sûrement à très longtemps car le lieu ne ressemble en rien à ce qui y est décrit dans le guide (jardin en friche, balançoire rouillée, tapchans en bois presque pourris, salles de bains sans commentaires...), mais j'ai quand même apprécié mon séjour là-bas, et tenté de discuter avec la fille, Huvaydo, 14 ans, qui parle "correctement" anglais et "apprend" le français, mais qui ne semble pas être intéressée par grand-chose... cependant, mère & fille, toutes 2 livrées à elles-mêmes puisque le père "réside" à Tashkent, sont très serviables, (aiment Bollywood), et m'ont offert tous les repas!

Voilà donc sur quelles notes s'achève mon voyage...
J'ai été très satisfaite de mon séjour dans ce pays au grand coeur. Seul bémol: la monnaie. Mais on s'y habitue...
Total des dépenses pour 23 jours sur place sans s'être privée:
600€ (incluant hébergement - restauration - visites - divers achats - utilisation internet - transport dont trajets en trains, bus, Damas, Mashrutka, taxis collectifs et taxis privés pour excursions + 1 vol domestique) +
750€ billet d'avion Paris-Tashkent A/R

J'espère que vous avez aimé le voyage... moi oui!
Je vous dis donc à très bientôt!

Aurore.

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Commentaires
P
Oui j'ai aimé ton aventure, ta façon de la raconter comme une narratrice qui donne vraiment envie, et tes clichés! (tu vois une boite à image c'est magique, quand les yeux et les doigts sont motivés)c'est l'ultime récompense pour ton admirateur que je suis....<br /> Bisous du papou
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